Nadine Trintignant
Ma fille, Marie.
Editions Fayard, 2003.
Nadine Trintignant a été rongée par la culpabilité de ne pas avoir vu les signes de tristesse que lui envoyait sa fille. Marie croyait si fort en sa mère (p 150). Mais ni l’une ni l’autre n’ont imaginé cette fin sordide. Elle reproche à Cantat d’avoir insufflé la haine dans le cœur des parents de Marie.
Voici la description de Bertrand Cantat par Nadine Trintignant.
Elle le qualifie de « Meurtrier, de Il, de Homme, de Bertrand, de Tueur, de Brute. ».
Il a eu envie de la vitalité de Marie. Il a été attiré par son amour de la vie. (p 41). Malheureusement, c’est un jaloux morbide (p 45). Nadine Trintignant revient sur sa jalousie de tout (p 52). Il a rendu Marie malheureuse de tourner des films. Elle était « crevée » le matin (mot terrible, qui a deux sens, celui de la fatigue et de la mort). Il l’a rendue inquiète (p 14). Il lui a donné la peur et la honte. Violent, il la tourmentait (p 27). Il a été jaloux du métier de Marie (p 12). Il la dominait et la rendait fautive de son métier (p 28).
Nadine Trintignant pense que Cantat était paranoïaque. (p 29). Il a caché sa sauvagerie (p 57). Il souriait tout en les détestant (p 87). Il voulait isoler Marie (p 58). Elle insiste sur sa barbarie (p 17). Il cherchait les femmes indépendantes pour les écraser (p 59). Il n’est qu’une brute qu’elles avaient prise pour un homme (p 86).
Bertrand Cantat aimait la castagne, et aimait frapper les femmes. (p 30). En cas de crise de violence, il lui arrivait de se taper la tête sur les murs (p 50).
Il a déshabillé, couché et planqué Marie dans le lit, alors qu’elle était dans le coma (p 24). Il l’a traînée dans le lit, avec ses ecchymoses, et a camouflé son visage sous un linge. Il a ensuite téléphoné quatre heures durant, cherchant une solution pour lui. (p 53).
Les hommes ont la culture et l’éducation. Mais ils peuvent être de droite comme de gauche, ils partagent cette violence (p 139).
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