Philippe
Grimbert
Rudik
L’autre
Noureev.
Editions Plon, 2015.
L’auteur nous entraîne dans une possible psychanalyse menée par lui-même avec Rudolph Noureev.
C’est une approche différente et personnelle de la vie de ce danseur étoile, endossant plusieurs rôles à la fin de sa carrière.
Page
36 et 37. La comparaison à Nijinski :
A l’occasion d’une tournée triomphale en France et au Royaume-Uni, en 1961, Rudolf Noureev sème ses gardiens du KGB. Les autorités russes veulent le rapatrier rapidement en Russie pour le surveiller et lui rappeler les règles de l’obéissance.
« Il avait fait sensation à chacune de ses apparitions et la qualificatif de « nouveau Nijinski » courait sur toutes les lèvres. »
Page 73 – Référence à La Callas :
Nouvelle chorégraphie au palais Garnier du « Lac des Cygnes » en 1984. Il l’avait dansé avec Margot Fonteyn en 1963.
Le héros de Philippe Grimbert assiste à une représentation de Rudolf Noureev et décrit sa danse comme étant une prise de possession de l’espace, en corps à corps avec la pesanteur, Noureev combattant avec ses limites.
« Ce combat me fit peser à un autre monstre sacré, Maria Callas, à la fin de sa carrière : comparant sa voix au Parthénon, quelqu’un avait dit de celle-ci qu’elle était encore plus belle en ruine ».
Page
102 – Les décomptes de Don Juan :
Philippe Grimbert s’intéresse à la vie sexuelle de Noureev. Il était apparemment un grand consommateur dans ce domaine, ce qui lui fait penser à Don Juan :
Leporello, le valet de Don Juan, chante dans le Don Giovanni de Mozart le décompte des conquêtes amoureuses de son maître.
« En Italie six cent quarante
En Allemagne deux cent trente et une
Cent en France
En Turquie quatre-vingt-onze… »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire