Françoise
Hardy
Le
désespoir des singes
Et
autres bagatelles.
Editions Robert Laffont. 2008
C’est tout à la fin de son livre qu’elle explique d’où provient son titre. Dans le parc de Bagatelle, Françoise Hardy préfère un arbre qui s’appelle le désespoir des singes*.
Le désespoir des singes se plante idéalement à
l’automne pour faciliter son enracinement et une meilleure reprise au
printemps. L’Araucaria araucana aime les sols bien drainés car il redoute les
excès d’eau. Il apprécie les situations plutôt ensoleillées et abritées du
vent.
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60 – Les journalistes de « Lui » :
Elle est l’amie du photographe Jean-Marie Périer qui travaille à cette époque de leur vie pour le journal « Salut Les Copains (et Copines, NDLR)». En allant le chercher dans les bureaux qui deviendront ceux du journal « Lui », elle y croise des journalistes « dont la misogynie et le machisme affichés me paraissaient menacer la midinette que j’étais ».
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75 – Le baiser de Jean-Claude Brialy :
Elle tourne dans le film de Roger Vadim, « Château en Suède », en 1963. Jean-Claude Brialy est le fiancé de Françoise Hardy dans le film. Il la menace de l’embrasser pour de vrai, « ce qu’il fit pour mon plus grand déplaisir ».
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88 – Dali et Gala à Cadaquès :
Grâce au metteur en scène Jean-Claude Tramont, elle rencontrera Salvador Dali et le côtoiera plusieurs fois ensuite.
Dans « son extraordinaire maison de Cadaquès, (elle eut, NDLR) le rare privilège de dîner en tête-à-tête avec lui et son épouse Gala qui ne se montrait jamais, ne se nourrissait que de riz à l’eau et ressemblait à une momie, au contraire de son célèbre époux. »
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116 – Philippe Bouvard :
Elle fonde une société qui produirait ses enregistrements que « Vogue distribuerait ensuite ». Elle l’appellera « Asparagus pour faire un pied de nez à Philippe Bouvard à qui je devais l’amusant surnom « d’endive du twist » ».
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120 – Les féministes et le droit à disposer de leur corps :
Elle pense que les féministes passent « sous silence – exactement comme le discours puritain – le sort des enfants, alors qu’il devrait primer de loin sur le reste ». Elle s’inquiète qu’une « femme veuille procréer à n’importe quel prix, sans autre considération que celle de son besoin omnipotent », et elle regrette que cela « témoigne d’un déséquilibre dont l’être qu’elle mettra au monde sera assurément le premier à pâtir ».
NDLR : Ouh la ! Disposer de son corps, pour les féministes, signifie le contraire de ce que dénonce Françoise Hardy. La contraception et l’avortement dans des conditions dignes de la santé des femmes, sont des revendications pour ne plus subir des grossesses à répétition non désirées, avec l’éducation mal effectuée d’enfants non souhaités et aimés. Que cela soit dans le cadre d’un couple ou d’une famille monoparentale….
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237 – Un père avare :
Son père était marié quand sa maman accoucha de Françoise. Elle ne le rencontrera qu’à l’occasion de quelques fêtes dans l’année, pendant son enfance. « Ma mère a beaucoup pâti de son avarice dont je perçus sur le tard le caractère pathologique, mais, à l’en croire, c’était un grand sentimental à la larme facile ».
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356 – Iggy Pop :
Elle reste très fière de l’enregistrement de la chanson « I’ll be seeing you », en 1997. « La réalisation de Rodolphe est parfaite, la performance vocale d’Iggy exceptionnelle. »
Françoise Hardy & Iggy Pop –
“I´ll Be Seeing You”
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388 – La femme idéale selon Jacques Dutronc:
Elle doit être « belle, courageuse, débordante d’énergie, (…) prête à sauter dans un avion pour le rejoindre, et capable de cuisiner, réparer un toit, rempailler une chaise, édifier un muret, peindre, coudre, panser, mille choses encore… »
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32 – La vie d’un artiste en tournée :
Elle s’inquiète pour son fils Thomas. Voyager le matin pour se produire le soir, passer des pays chauds aux pays froids, « s’alimenter n’importe comment à n’importe quelle heure, boire des coups après le concert pour décompresser », tout cela inquiète la maman qu’elle est.
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