Pascal Sevran - Tous les bonheurs sont provisoires.

 

Pascal Sevran

Tous les bonheurs sont provisoires.

Editions Albin Michel – 1995

 

Je me souviens de lui présentant à la télévision son émission « La chance aux chansons ».

Je n’aimais pas son mépris affiché pour les jeunes chanteurs. Ses conseils étaient donnés dans un ton autoritaire et hautain. Il a participé en étant jeune chanteur à l’émission de Mireille « Le petit conservatoire de la chanson ». Mais elle ne m’a pas laissé la même impression.

J’ai voulu lire un de ses livres, pour voir. Sur la dernière page, Hugo Marsan, du Monde, le qualifie « d’individualiste…il slalome sur la corde raide d’une notoriété ambiguë et fragile ».

En effet.

 

Page 104 – Mitterrand, les femmes et le divorce :

 

« François Mitterrand trouve que les juges donnent trop systématiquement raison aux femmes en cas de divorce. (…) L’instinct paternel ne doit pas être nié à priori. »

 

NDLR : François Mitterrand oublie que la double charge qui pèse sur les épaules des femmes, et pas sur celles des hommes qui se reposent sur les femmes…

 

Page 115 – Pascal Sevran n’aime pas les musées :

 

Il se fait traiter de conservateur et se demande si il l‘est. Il a peur d’être démasqué. Mais il le reconnaît quand même.

« Se faire traiter ainsi par des gens qui se marient à l’église, rêvent de s’offrir une ferme en Normandie et courent les brocantes et les musées, est un plaisir sans cesse renouvelé. Je les déteste, moi, les musées ! »

 

NDLR : il se serait bien entendu avec Macron…

 

Page 123  -  La tombe de Pétain :

 

 

« Je n’ai pas apprécié (…) que l’on renonce à fleurir la tombe du vainqueur de Verdun sous la pression de ceux qui font commerce de leurs indignations. J’aurais préféré que Jean-Pierre Chevènement nous épargne ses états d’âme. »

 

NDLR : Pascal Sevran est un nostalgique de Pétain. Encore un !

 

Page 151 -  à quoi croit Pascal Sevran : travail – famille – patrie !

 

« Je crois depuis mon enfance à des valeurs simples et méprisées ; au travail par exemple, à la famille, à la patrie, au courage, tout cela, on s’en doute, est furieusement démodé, voire un peu « pétainiste », mais je suis assez grand pour ne pas trembler sous une insulte qui a bien trop servi pour être honnête. »

 

NDLR : être anti-Pétain est plutôt flatteur et progressiste….Macron aussi défend le métro-boulot-dodo-tombeau.

 

Page 153  - La mauvaise réputation :

Sa maîtresse écrivait qu’il était turbulent à l’école. « De là date peut-être ma mauvaise réputation, je l’entretiens de mon mieux. »

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